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Erreur en toiture à Québec :
5 pièges à éviter

Erreur en toiture à Québec :
5 pièges à éviter

Erreur en toiture
à Québec :
5 pièges à éviter

Les erreurs à surveiller lors de travaux de toiture à Québec

Quand on investit plusieurs milliers de dollars pour refaire sa toiture, on s’attend à la paix d’esprit pour 30 à 40 ans. Pourtant, dans plusieurs cas au Québec, la toiture est à refaire… après seulement 5 à 10 ans. Pourquoi ? Parce que certains couvreurs commettent des erreurs graves, parfois invisibles au premier coup d’œil, mais qui peuvent réduire drastiquement la durée de vie du toit.

Dans cet article, on te montre les erreurs les plus fréquentes lors de travaux de toiture, afin que tu puisses les reconnaître rapidement et éviter de tomber dans le même piège.

Un chantier tout neuf… déjà à risque

Récemment, nous avons visité une toiture faite il y a à peine deux ou trois ans. Elle avait l’air propre, neuve… mais elle était déjà en train de se détériorer. Et ce n’est pas un cas isolé. Dans plusieurs quartiers de Québec, on voit des toitures qui vieillissent prématurément à cause de mauvaises pratiques d’installation.

Voici ce qu’on a observé — et ce que vous devriez surveiller si vous faites faire votre toit.

1. Le bois de la lucarne qui touche aux bardeaux

Une des premières erreurs visibles, même du sol : le revêtement de bois d’une lucarne ou d’un mur touche directement aux bardeaux d’asphalte.

– Problème : le bois absorbe l’humidité provenant du toit.
– Conséquence : il gonfle, pourrit, sèche et casse en moins de 5 ans.

👉 Ce qu’il faut faire : installer un solin d’aluminium d’au moins 3 pouces à la base pour empêcher tout contact entre le bois et les bardeaux. Ce détail est crucial pour éviter les infiltrations par capillarité.

2. L’absence de ventilation sous les soffites

Un autre problème majeur : des soffites complètement fermés, sans aucune perforation.
– Problème : aucune circulation d’air dans l’entretoit.
– Conséquence : humidité excessive en hiver (condensation), surchauffe du bardeau en été, et durée de vie raccourcie.

Le Code du bâtiment du Québec exige une ventilation adéquate des toits pour assurer la durabilité des matériaux. GAF, un des plus grands fabricants de bardeaux en Amérique du Nord, recommande aussi une entrée et une sortie d’air équilibrées sur chaque toiture .

👉 Ce qu’il faut faire : poser des soffites perforés à au moins 80 % et s’assurer que l’air circule librement entre l’entretoit et les sorties de ventilation (ex. : maximums).

3. Aucun solin en aluminium… remplacé par du mono

Encore trop souvent, des couvreurs utilisent du scellant (mono) pour étanchéiser les jonctions, comme au pied d’un mur, autour d’une cheminée ou d’une lucarne.

– Problème : le mono se dégrade avec le temps, surtout exposé au soleil.
– Conséquence : perte d’étanchéité en 3 à 5 ans.

👉 Ce qu’il faut faire : installer un contre-solin (solin plié et vissé sous le revêtement vertical) + un solin d’aluminium de couleur agencé à la finition. C’est la seule façon d’obtenir une étanchéité durable et conforme aux normes.

4. Des maximums trop bas

Les maximums sont les évents installés sur le dessus du toit pour faire sortir l’air chaud de l’entretoit. Pour qu’ils fonctionnent, les ailettes doivent être complètement dégagées.

– Problème : les maximums installés trop bas ne laissent pas assez d’espace pour une prise d’air efficace.
– Conséquence : accumulation de chaleur, délamination des bardeaux, moisissures dans l’entretoit.

👉 Ce qu’il faut faire : respecter la hauteur minimale selon le fabricant et le type de toit, et s’assurer que rien n’obstrue l’évent.

5. Le bardeau installé sans respecter les espacement

Une autre erreur fréquente : des bardeaux qui montent trop haut sur un mur adjacent ou qui ne respectent pas les dégagements.

– Problème : l’eau n’a pas d’espace pour s’écouler, ce qui crée un barrage.
– Conséquence : infiltration d’eau, dégradation du revêtement, moisissures intérieures.

👉 Ce qu’il faut faire : toujours laisser un dégagement suffisant selon les normes du Code national du bâtiment, et accompagner le tout d’un solin bien scellé et ventilé.

Pourquoi ces erreurs sont-elles si fréquentes?

Deux raisons principales :

1. Le client choisit souvent le plus bas soumissionnaire.
Ce qui coupe souvent dans les coins : ventilation, solins, contre-plaqué, finition.

2. Le couvreur n’est pas toujours formé ou certifié.
Il existe plusieurs couvreurs non certifiés qui n’appliquent pas les bonnes pratiques recommandées par les fabricants comme GAF.

Comment éviter ces problèmes?

✔ Demander à voir les détails techniques de l’installation.
✔ Poser des questions sur la ventilation, les solins, les matériaux utilisés.
✔ Privilégier les entreprises qui respectent les recommandations de GAF et du Code du bâtiment.

Tu peux consulter notre blogue sur la ventilation de toiture pour mieux comprendre les dangers à long terme, ou visiter notre page contact pour nous parler d’un projet en urgence.

Comment reconnaître un bon couvreur à Québec?

Voici quelques critères simples à vérifier avant de signer :

– Offre une garantie écrite claire.
– Fournit les détails d’installation (matériaux, techniques, solins).
– Utilise des produits certifiés (ex. GAF, SOPREMA).
– Est capable d’expliquer chaque étape des travaux.
– A des avis positifs récents avec preuves à l’appui (photos, vidéos, témoignages).

🛠️ Vous voulez en savoir plus?

Consultez nos autres articles de blogue pour approfondir vos connaissances.

– Vous avez une urgence? Contactez-nous dès maintenant.

– Envie de comprendre les étapes exactes d’une toiture plate? Lisez notre guide complet ici.

en résumé

Il y a des erreurs invisibles à l’œil nu… mais qui coûtent cher. Que ce soit une ventilation absente, un solin mal posé, ou une installation bâclée, chaque détail compte pour assurer la longévité de ta toiture.

Et si on faisait les choses correctement dès le départ? Ta toiture mérite plus qu’un simple prix bas : elle mérite des travaux durables, faits dans les règles de l’art.
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